Nouvelle co-direction à la MLSG

Le 28 mars 2024 |  Nos actualités  News | MLSG | 0 message
 

Depuis novembre 2018, Samanta Dauvrain et Adrien Lenoble occupent les fonctions de co-directeurs pour la Mission Locale de l’emploi de Saint-Gilles. Adrien, Samanta, afin de mieux vous connaître, commençons par la présentation vos parcours professionnels respectifs.

Samanta : Assistante sociale de formation, j’ai commencé mon parcours professionnel en 1997 au service insertion du CPAS de Bruxelles Ville. Une bonne première entrée en matière, une très bonne école ! Cela m’a permis de découvrir le secteur de l’ISP avec lequel j’ai tout de suite accroché et dans lequel j’ai souhaité continuer à m’investir tout au long de mon parcours. Par la suite, je me suis redirigée vers le milieu associatif en intégrant l’équipe de la Mission Locale de Molenbeek, en 2001 en tant que conseillère ISP. J’ai ensuite été engagée à la Mission Locale de Saint-Gilles où j’ai effectué différentes missions de 2001 à 2007 (table emploi, accompagnement des PTP, animations de groupe, etc.). J’ai ensuite travaillé en Wallonie en mission régionale où j’ai essentiellement fait du coaching, du placement et de la prospection. En 2010, je suis revenue à la Mission Locale de Saint-Gilles en tant que conseillère emploi. Par la suite, j’ai eu l’opportunité d’occuper de nombreuses fonctions au sein de l’asbl : accueil, accompagnement à l’emploi, guidance, formation et encadrement. En 2012, je coordonne le pôle accueil et formation puis deviens, en 2016, directrice adjointe et tout récemment, en novembre 2018, co-directrice.

Adrien : Titulaire d’un master en sciences politiques, j’ai commencé ma carrière comme formateur en informatique et en calcul pour une filière namuroise de l’asbl Sireas. Après 4 ans, j’ai pris une pause carrière pour m’envoler en Argentine dans le but de perfectionner mes méthodes de danse et plus précisément de tango argentin. J’en ai profité pour prendre également des cours d’expression corporelle, de Taï Chi, méthode Alexander, etc. A mon retour, j’ai été sollicité par mon employeur pour occuper la fonction de coordinateur d’une formation en bureautique au Sireas, à Bruxelles. Poste que j’ai occupé pendant 5 ans. J’ai ensuite travaillé à la commune d’Anderlecht en tant que chargé de projets dans le cadre de la mise en place d’une plateforme reliant les employeurs et les ISP. En 2016j’ai intégré l’équipe de l’asbl Le Piment en tant coordinateur général. Par ailleurs, j’ai effectué une formation en management associatif à l’ULB. Depuis novembre 2018, j’occupe la fonction de co-directeur à la Mission Locale de Saint-Gilles.

Cette gestion en co-direction c’est nouveau à la MLSG, n’est-ce pas ?

Samanta : En effet, l’idée a fait son chemin pendant le processus même de recrutement d’Adrien. Elle été suggérée, discutée, réfléchie, en concertation avec le staff, le conseil d’administration et avec Adrien lui-même évidemment.

Adrien : En effet, quand j’ai postulé au départ, c’était pour un poste de direction générale. En cours de recrutement, on m’a alors informé que l’institution se dirigeait vers l’idée d’une co-direction. Personnellement j’ai tout de suite été emballé par l’idée, je trouvais ça beaucoup plus intéressant ! A condition toutefois que je puisse rencontrer Samanta avant pour être certain que nous avions la même vision des choses, et que le binôme fonctionnerait bien. En toute franchise, cette idée de co-direction m’a même quelque part rassuré. Et puis c’est un défi vraiment intéressant ! Il y a plus dans deux têtes que dans une.

Samanta : La co-direction n’est pas un schéma de fonctionnement courant. Il a donc bien fallu peser le pour et le contre. On s’est notamment renseignés auprès de nos collègues de la Mission Locale de Forest chez qui la co-direction fonctionne très bien depuis quelques années. Ceci dit, le duo forestois avait l’avantage de bien se connaître avant la formation de leur co-direction. Ce qui n’est pas le cas d’Adrien et moi. Heureusement, le courant est vite passé et aujourd’hui, après 3 mois de collaboration, on est plutôt contents. On s’entend bien, on a la même vision des choses et on se complète relativement bien, c’est positif !

Concrètement, c’est quoi une co-direction et qu’est-ce que cela implique ?

Adrien : Théoriquement, cela signifie que chacun doit savoir faire ce que l’autre fait. Au quotidien, nous avons chacun nos domaines de compétences. Samanta assure la gestion ISP et moi, je gère les aspects RH et financier. La co-direction implique néanmoins que si l’un n’est pas là, l’autre est censé pouvoir reprendre les dossiers et inversement.

Samanta : Le choix d’une co-direction c’est aussi le choix d’une vision commune avec Adrien. Nous sommes favorables à une gestion de l’asbl qui soit collaborative et participative. Notamment avec une plus grande implication de l’équipe dans le développement de l’institution et de ses projets. Nous souhaitons insuffler le travail en intelligence collective et cela commence par l’équipe d’encadrement. La co-direction s’est alors imposée comme une évidence !

Quels éventuels changements peut-on déjà annoncer à la MLSG ?

Adrien : Pour ma part, je suis encore dans la phase d’observation. J’apprends à connaître l’équipe, son fonctionnement, à découvrir l’institution et ses différents rouages. Par la suite, l’objectif est d’initier le travail collectif. Nous réfléchissons actuellement aux moyens à mettre en place pour parvenir à ce processus participatif via voies d’analyse, outils d’intelligence collective mais également via la formation des employés à la dimension participative. Notre enjeu dans un premier temps sera de connaître la vision de l’équipe, les envies des uns, les priorités des autres, etc. A terme, ce sont les projets de la Mission Locale qui, par le biais du travail collectif, se verront redéployés.

Samanta : Nous pensons en effet que l’avenir de la MLSG doit se construire avec l’équipe. Bien entendu, nous devons tenir compte des lignes directrices qui nous sont imposées, nous nous devons d’ailleurs d’être transparents avec ça vis à vis de l’équipe, mais la construction de l’avenir doit et va se faire ensemble.

Avez-vous déjà quelques pistes pour entamer cette réflexion collective et ce travail de participation ?

Samanta : Pour commencer il serait intéressant de se questionner sur la place de la MSLG, l’une des plus petites Missions Locales, dans le paysage ISP, et dans le paysage des Missions Locales en général. Comment avons-nous envie de nous situer, quelle pourrait être notre spécificité ? Au regard notamment des enjeux actuels tels que l’environnement, les questions sociales, la citoyenneté,...

Adrien : A l’heure actuelle, nous sommes financés pour mettre à la formation et mettre à l’emploi. Former à l’emploi c’est bien mais si on peut créer de l’emploi c’est encore mieux ! Via l’économie sociale d’insertion ou l’économie sociale tout court. En effet, dans le cadre des missions spécifiques, les missions locales sont censées être des laboratoires de recherches pédagogiques, innovateurs, ou autres. Et c’est par ce biais là, que nous pouvons peut-être créer des choses si pas nouvelles, au moins porteuses. Nous avons des idéaux et globalement on a les mêmes avec Samanta, donc c’est très chouette et stimulant !

Un dernier mot à ajouter, un message à faire passer ?

Adrien : A destination des travailleurs de la MLSG, je trouve qu’ils font du super boulot, c’est une équipe très dynamique, ça se voit dans la façon dont ils travaillent, dans la façon où ils ont récemment organisé les 30 ans tous ensemble, je trouve ça très chouette ! C’est pour ça que je tiens à les féliciter et leur dire de continuer de cette manière. On espère que la MLSG profitera de cet enthousiasme et de ce dynamisme pour se déployer et pouvoir faire des choses motivantes.

Par ailleurs, la MLSG est ouverte aux partenariats, n’hésitez pas à nous contacter. Pour les demandeurs d’emploi, vous êtes les bienvenus, la porte est grande ouverte ! Vous serez accompagnés dans le sérieux et la bonne humeur.


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