Durant trois journées étalées de septembre à novembre 2012, les travailleurs des 9 Missions Locales de la Région bruxelloise, notamment chargés de l’accompagnement socioprofessionnel de travailleurs sans emploi (TSE), éloignés du travail, ont échangé et débattu de leurs préoccupations. Ce livre blanc est par conséquent le résultat d’un travail collectif et reflète les diverses constatations des travailleurs et directions, leurs objectifs et la méthodologie pratiquée dans les Missions Locales. Le 16 novembre 2012, le Livre Blanc est adopté par les 9 Missions Locales de la Région bruxelloise.

Début 2013, le Livre Blanc a été défendu auprès du Ministre régional de l’emploi ainsi qu’au Parlement Bruxellois. Le CP de la Febisp présente les enjeux de ces évènements et nos revendications.

L’assemblée a aussi décidé d’organiser une journée de rencontre entre travailleurs pour assurer le suivi de ce Livre Blanc. C’est la Mission Locale d’Ixelles qui a repris l’organisation des travaux et l’assemblée de 2014, centrée sur le suivi des négociations portant sur la mise en œuvre de l’Ordonnance, et la découverte des projets de chacun.

Après une pause en 2015, première année de mise en œuvre de l’Ordonnance des Missions Locales pour l’Emploi, la Febisp et les neufs Missions Locales ont souhaité reprendre le processus de suivi du Livre Blanc en 2016, et chargent la MLSG d’organiser l’assemblée annuelle des travailleurs. Cette journée des travailleurs des Missions Locales a eu lieu le 25 novembre 2016 et avait pour thématique centrale "la déontologie des travailleurs sociaux".

L’Assemblée plénière du Comité de Vigilance en Travail Social a décidé de s’engager à rédiger un Manifeste, avec l’intention de réaffirmer les principes incontournables du travail social et de dénoncer la banalisation du non-respect de ceux-ci. Ce qui suit résulte d’un processus collectif qui a rassemblé 15 secteurs représentatifs de la diversité du terrain.

Ce Manifeste est un outil à disposition des travailleurs sociaux et a également pour ambition de servir d’outil d’interpellation des acteurs politiques pour faire valoir le point de vue du terrain. C’est désormais la diffusion et l’adhésion du plus grand nombre qui renforcera l’argumentaire, permettant un soutien aux travailleurs de terrain qui pourront s’appuyer sur des principes partagés et affirmés avec force.

Si la démarche de ce Manifeste va à contre-courant d’une tendance générale de nos sociétés européennes à durcir le ton et à responsabiliser l’individu en éludant les responsabilités socio-politiques, nous voulons croire que la force du collectif peut servir de rempart pour le respect inconditionnel des droits des gens et la lutte contre les inégalités.

C’est à participer à cela que nous vous invitons tous, à titre personnel ou collectif, en signant votre adhésion au Manifeste